Cyclo Mercier emprunté à mon père (fin des
années 50)
Ce cyclo de fabrication française (Saint Etienne), m'a permis
d'effectuer un voyage en Allemagne avec un ami. C'était l'époque
où Adenauer et de Gaulle scellaient la
réconciliation des 2 pays: super voyage avec un accueil très
chaleureux. Le cyclo, lui a souffert et pour finir nous sommes revenus en train.
Scooter Lambretta 125cm
3
(début des années 60)

C'est un cadeau de mon père lorsqu'il est passé à la
voiture. Avec cet engin nous (déjà marié) avons
grimpé les cols des Alpes avec un chargement de camping, sans
problème mais à une allure réduite. Le point le plus
délicat était la bougie, comme sur tous les 2 temps.
Les scooters et motos n'étaient plus à la mode. C'était la
grande époque de la 2 CV et du solex.
Moto MZ 125cm
3
(fin des années 60)

Ma première moto neuve, celle qui a une fourche à balancier et le
phare solidaire du réservoir. Confortable elle n'a pas la robustesse du
Lambretta et n'aime pas la montagne. Il ne m'a pas été possible
de grimper (à 2) le Ventoux. C'est avec elle que j'ai eu mes
premières gamelles: glissade sous un camion (sur le verglas), la
tête dans un trottoir (avec casque), défonçage de
l'arrière d'une caravane; le tout sans préjudices physiques. La
fougue de la jeunesse est dangereuse. Comme la puissance était
très faible, je prenais les virages avec des angles d'enfer.
Triumph Speed-Twin (années 70)

Après une période d'abstinence motocycliste, j'acquière
une quasi-épave de Speed-Twin de 1955 avec une carte grise valable.
Après un peu de mécanique et d'électricité
accompagnées de super décharges de haute tension (ça
secoue une magnéto), l'engin roule correctement. Je l'utilise pour aller
au travail et passe immédiatement pour un original voire un asocial. Il
faut dire que les fuites d'huile sont telles que le port des bottes en
caoutchouc est recommandé, je les échangeais contre de chaussure
de ville pour travailler. J'avais fait mes réglages pour favoriser le
couple, ce qui me permettais de faire des démarrages canons. Les
vibrations déglinguaient régulièrement la machine, qui
perdait des pièces qu'il fallait impérativement
récupérer car elles étaient introuvables sur le
marché et internet n'existait pas. J'ai été obligé
de m'en séparer quand j'ai du déménager de l'est de la
France à l'ouest et d'une maison à un appartement.
Yamaha Chappy 80 cm
3
.
(début années 80)

Sans garage et ne voulant prendre le risque de laisser une moto dehors aux
intempéries de la Normandie, j'ai acheté un Chappy 80 cm
3
. C'est un engin amusant et fiable. Le seul problème était
lié au robinet d'essence automatique (voir Oural).